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    LA COULEUR DU MÉPRIS

      

     

     « Il y a des hommes qui profitent de tout, même du mépris »

     

    François-René de Chateaubriand (1848)

     

     

     

     

    A l'heure où le festival de Cannes honore dans l'un des films en compétition, le talent de Jean-Luc Godard,  réalisateur du « Mépris ». C'est à un tout autre « G. » que je m'adresse dans ce billet d'humeur.

     

    Jorge Livraga (écrivain et philosophe argentin) disait : «L'homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie et rouge en Amérique n'est que le même homme teint de la couleur du climat. »

     

    Puisque G. aime la périphrase,  je rajouterai, le concernant, que l'homme peut aussi avoir la couleur du mépris.

     

    Mépris, que ce conseiller municipal, distille lors de chaque débat, à l'égard de personnes qu'il estime différentes. Je n'oublie pas que ses premières victimes furent les employés municipaux traités de fainéants et autres noms d'oiseaux. Et pour bien appuyer ses propos, G. avait joint le geste à la parole. Une grande classe, pour un conseiller se voulant le défenseur des valeurs chrétiennes...

     

    Mépris, qui ne semblait pas avoir ému l'équipe de la majorité municipale, puisque, aucune parole, aucune mesure n'avait été prononcée pour condamner cette attitude. Je n'ose imaginer la sanction si un fonctionnaire municipal avait agi de la sorte.

     

    Mépris, qui n'ayant plus de frein, ni de limite, a explosé lors du dernier conseil municipal, choquant, à juste titre, tous les participants mais que ne l'avaient-ils pas été auparavant ?

     

    Sachez donc, G., que toutes ces personnes, que vous considérez ainsi, et qui œuvrent chaque jour pour le bien du service public, vous décernent... la palme d'or du Mépris.